Survivre par le commerce : le quotidien des déplacés à Port-au-Prince

Face à la violence armée qui dévaste la zone métropolitaine de Port-au-Prince, des milliers de familles ont fui leurs quartiers pour trouver refuge dans des camps improvisés. Sans accompagnement étatique réel, beaucoup tentent de se reconstruire en misant sur le petit commerce. Un pari risqué, entre insécurité persistante, manque de moyens et pertes fréquentes.

Esther Kimberly Bazile
Par Esther Kimberly Bazile
16 mai 2025 | Lecture : 4 min.

Yvner Jean, la quarantaine, vend des produits alimentaires en gros et au détail sur le site de son camp situé à Christ-Roi. Cet ancien local du parti politique Fusion transformé en camp de déplacés reçoit environ 3 400 personnes provenant de Solino, Poste-Marchand ou encore Fort National.  Ce commerçant a pu sauver de justesse quelques produits de son précédent magasin. Pour redémarrer, « j ’ai dû emprunter &agr

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.

Pas encore de compte ? Inscrivez-vous