Hygiène

Aller à la selle au camp des déplacés du lycée Marie-Jeanne, une affaire compliquée

La question des toilettes est un sujet pressant au camp du lycée Marie Jeanne, à la 1ere rue Lavaud, au Bois Verna. Les besoins ne se font pas attendre dans cet espace. Six mille déplacés environ, huit toilettes.  La demande explose par rapport à l’offre dans ce camp surpeuplé de déplacés. Le lycée Marie Jeanne est semblable à d’autres lieux d’hébergement qui poussent à Port-au-Prince au gré des attaques des bandes armées.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
17 avr. 2024 | Lecture : 3 min.

Assise sur une petite chaise basse, tout près des matelas étendus sur le parquet d'une salle de classe du lycée Marie Jeanne, Lovely Dieujuste, une jeune mère, coiffe une fillette sage comme une image. Elle se plaint du prix des toilettes. « Pour déféquer dans le camp du lycée Marie Jeanne, on ne fait pas de cadeau.  On doit payer quinze gourdes », s’offusque-t-elle.

À ce prix, comment Lovely, une esthéticienne plongée

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