Dans les années 1960-1970 Port-au-Prince était encore une très belle ville. On la dirait même gaie s’il n’y planait l’ombre de la dictature qui pouvait à tout moment grimacer, gronder, hurler ou même frapper. Des quartiers pauvres y naissaient aussi mais paradoxalement dans une espèce d’euphorie collective : cité Simone, Fort Mercredi et j’en passe. Mais tout cela était oubl