Des funérailles, comme on ne l’aurait cru

Il y en a qui s’indignent, d’autres qui se réjouissent. La rue de l’Enterrement, depuis un certain temps, expérimente d’autres ambiances funéraires qui ne sont plus celles auxquelles on est habitués. Récit d’une scène carnavalesque en guise d’adieu à un musicien bambochard de bande à pied.

Lord Edwin Byron
30 sept. 2015 — Lecture : 4 min.
C’est un bruit assourdissant qui prend la rue d’assaut. On aperçoit peu à peu des silhouettes qui dansent au son percutant d’un rara qui joue des airs de carnaval. Cela doit être l’une des meilleures bandes de la capitale. Des femmes et des hommes drôlement vêtus cambrent les hanches. Ici tout se fait en cascade. Des rasades d’alcool par-ci et par-là. Des spirales de fumée montent. Les voitures sont contraintes de stopper ou de faire demi-tour. Des filles au corps menu et des viveurs endimanchés à la chaussette jusqu’au genou continuent de

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