Une très longue nuit avec les morts d’Haïti, ceux de Petit-Goâve surtout. Cette ville où j’ai passé mon enfance m’habite toujours. Depuis hier, je vois, à travers les larmes, ces enfants, face contre terre, dans la boue, sous les débris.
J’imagine la terreur des gens. J’ai parcouru la ville dans ma mémoire, rue par rue, maison par maison. Mon cœur connaît par cœur ce drame, puisque j’étais à Petit-Goâ
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