Le Haitian Labor Festival a été, pour une deuxième fois consécutive, annulé. Les organisateurs ont, par communiqué de presse, annoncé la nouvelle au grand public le 20 août 2025. Soit dix jours avant la tenue de l’événement généralement organisé en marge la célèbre West Indies Parade tenue le jour de la célébration de la fête du Travail aux États-Unis. L’obstacle cette année, l’autorisation légale permettant de gérer la sonorisation du festival.

Dans le répertoire des aliments les plus consommés aux États-Unis, le burger arrive en tête de liste. Des bistrots, aux restaurants étoilés en passant par les chaînes de fast-food, ce sandwich fait de buns enveloppant un steak, de crudité, de salade et sauces à volonté est partout présent. Impossible pour qui s’installe aux États-Unis de ne pas succomber aux charmes de ce sandwich d’origine allemande. Mais le burger, c’est aussi une question de goût et de spécification. Josué et Jonathan Pierre Lafleur l’ont bien compris. Ils ont ouvert Rogers Burger, un bistrot qui propose des burgers aux saveurs d’Haïti et de la Caraïbe.

Antonny Drew et Vanessa Désiré étaient à l’affiche à New York le 25 juillet 2025. Exécutée à l’aube de la célébration des 70 ans du compas, cette affiche avait pour objectif de lancer un nouveau rendez-vous hebdomadaire au Moonlight Corner dans le Queens: Gift Friday. Cette initiative veut réunir les amants de la musique haïtienne et offrir un rendez-vous régulier à la diaspora haïtienne de New York.

Pour une troisième fois consécutive, les amants de la musique haïtienne et fêtards de tout acabit avaient rendez-vous à Historic Virginia Key Beach Park, pour assister à SumFest Miami. Les mois de préparation et de promotion précédent l’événement ont débouché sur 9 heures de musique et de bonne ambiance sur le sable et sous le soleil de plomb de la Floride. Hormis certains soucis techniques, notamment en ce qui a trait à la sonorisation et des boutades de certains artistes, cette 3e édition s’est relativement bien déroulée. Cependant, le public, la grande foule à laquelle SumFest nous a habitué n’était en rien impressionnante ce coup-ci. Les difficultés auxquelles les membres de la diaspora haïtienne des Etats-Unis sont confrontés, y sont forcément pour quelque chose. Un fait est certain, ceux qui ont fait le déplacement ont gracieusement pu se défouler.

L’évènement SumFest est subtilement rentré dans nos habitudes. Pour une troisième fois consécutive, Miami, ville de cœur d’une grande partie de la communauté haïtienne installée aux Etats-Unis a fièrement accueilli le festival. L’on ne saurait dire si l’incertitude que vit nos compatriotes a eu une influence sur la tenue de SumFest 2025, mais des changements ont été constatés au niveau de l’organisation. Par contre, un fait reste et demeure, les artistes ont tout donné pour distraire le public et marquer leur passage à SumFest. À ce jeu, AndyBeatz arrive en première place. 

Le chanteur à succès des années 2000, Ralph Papillon est de retour. Après avoir fait part de ses intentions au début de l’année en cours, l’artiste joint le geste à la parole. Six mois plus tard, soit le 16 juin 2025, il propose « Pale m mal », un titre réalisé en collaboration avec « Ti-Linèt ». La voix de « M damou w » se lance désormais à la reconquête de son fan-base.

La 27e édition du Haitian Compas Festival s’est déroulée le samedi 17 mai 2025, la veille de la célébration du bicolore, au Nomi Village en Floride. Le plus ancien festival de musique haïtienne en terre étrangère a, cette année, mis le travail acharné des femmes en avant. Ce fut la première fois depuis 27 ans que le line-up de ce rendez-vous annuel accordait une telle place à nos talents féminins. Dena Babe, Jeejee, Tracy Magic Girls, Fatima ou encore Rutshelle Guillaume étaient en tête d’affiche du Compas Fest. Les dames du HMI ont ébloui les centaines de participants rassemblés pour célébrer le drapeau et de la culture haïtienne.

Holà mamacita, dime cómo estás. J'ai d'la moula, d'l'amour Bébé, avec moi t'auras tout, J'veux que tu sois à moi ce soir. J'ai un bon délire, ouais, j'suis un fêtard. Près de moi toute la nuit, j'vais t'montrer la galanterie d'un boug d'Haïti. èske w ka danse on konpa, rara ? Leve pye w goch, dwat, kase do w, vin danse on mabouya, Ay Dios mío

Il y a deux ans, la formation musicale Zafèm sortait son premier album studio: L.A.S. Pour célébrer cette œuvre qui continue de recevoir une appréciation sans égale, les fans du groupe ont organisé des réjouissances simultanées dans plusieurs villes de la diaspora et en Haïti. À New York, les membres des groupes « fan club Zafèm » et « GIFT » ont tenu un brunch au local du MoonLight Corner dans le Queens. La programmation de l’événement a réuni prestations dansantes, musicales, remise de distinctions, entre autres. Dener Ceide, un des piliers du groupe, a également pris part aux célébrations.

T-Wes fait partie de ceux qui ont très tôt trouvé leur voie à travers la musique. Du haut de ses 58 ans, Wesner Saint-Louis traine un beau parcours dans les couloirs de la musique haïtienne. Il a prêté ses services à des dizaines de stars, parmi eux : Jean Jean Roosevelt, Belo, Tifane, Beethovas Obas, Emmeline Michel et des groupes comme Fasad, Mizik-Mizik ou encore Harmonik. De Jérémie à Paris, passant par le Japon ou l’Europe de l’Est, son amour du rythme l’a emmené sur les plus scènes du monde. Une passion qui aujourd’hui encore guide les projets de T-Wes. Portrait d’un musicien autodidacte.