Après avoir mis tout leur poids dans la balance pour faire voter, au Conseil de sécurité de l'ONU, la Résolution 2793 (2025) créant la Force de répression des gangs (FRG), les États-Unis demandent aux autorités haïtiennes de mettre leurs devoirs au propre.
Dans l’attente du déploiement de la Force de répression des gangs (GSF) en remplacement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), Haïti regarde l’avenir avec incertitudes.
Ce jeudi, le membre du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire, et le Premier ministre Didier Fils-Aimé, ont visité le centre-ville de Port-au-Prince.
Si nos autorités, d’hier et d’aujourd’hui, ont une spécialité c’est bien celle de prendre des engagements sans se donner la peine de les tenir.
Ces deux dernières semaines sont riches en événements tragiques.
Le pays est à moins de trois semaines de la réouverture des classes si on se réfère au calendrier officiel du ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle.
Haïti figure parmi les pays au monde les plus vulnérables face aux effets du changement climatique.
La question est peut-être prématurée, car le pays est en pleine guerre contre lui-même.
Depuis le weekend écoulé, on commence à découvrir l’ampleur des dégâts dans des quartiers du bas de Delmas et de Port-au-Prince tombés depuis des mois sous le contrôle des gangs.
Après les réunions et missions de la CARICOM conduites par les Éminentes personnalités de l’organisation régionale, on parle d’une feuille de route de l’Organisation des Etats Américains (OEA) comme plan de sortie de crise pour Haïti.