Les murs enduits de fumée, le discret crépitement d’un reste de brasier, des cadavres abandonnés dans des quartiers vidés après l’assaut des gangs, l’angoisse terrifiante, le spectre de la mort, la fuite dans le désarroi avec un baluchon pour tout bagage…, constituent la trame de tant de vies à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
Hier Solino. Aujourd’hui Nazon. Port-au-Prince se rétrécit, comme l'a écrit
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