Bain de sang à Pont-Rouge

En ce mois de mai 2020, ce n’est plus Jean-Jacques Dessalines qu’on assassine à Pont-Rouge, mais de simples citoyens. Au moins cinq personnes tuées par balles et une demi-douzaine de maisons incendiées sont imputées à un conglomérat formé de plusieurs gangs. 

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
25 mai 2020 | Lecture : 4 min.

Au beau milieu de l’après-midi, dimanche 24 mai, l’horreur, presque banale, est retransmise en direct via Facebook par un particulier. Pendant de longues minutes, Yvon Vilius, à ses risques et péril, filme l’assaut de bandits contre des quartiers situés en périphérie de la direction centrale de la police routière (DCPR), à Delmas 2.

La cadence de tirs à l’arme automatique, les colonnes de fumée s’échappant vers le ciel, l’immobilisme d’un blindé de la PNH en faction presque à l’entrée de la Direction centrale de la pol

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