« Après neuf semaines, il est important qu’on commence à penser aux enfants »

Neuf semaines déjà depuis que l’école est fermée en raison des troubles sociopolitiques. Malgré la reprise des activités notamment dans la capitale, les parents n’ont pas décidé d'envoyer leurs enfants en classe. Pour cause : le climat d’insécurité persiste, les autorités étatiques peinent à envoyer un signal rassurant à la population et des attaques contre des établissements scolaires ont été enregistrées ces derniers jours.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
19 nov. 2019 | Lecture : 3 min.

Au matin du 16 septembre, une semaine après la réouverture officielle des classes programmée par le ministère de l’Éducation nationale, nul n’aurait pensé que les élèves allaient être privés de l’instruction durant autant de jours. Le mouvement « peyi lòk » mis en branle par l’opposition a eu raison de la gent scolaire. Les barricades dans les rues ont empêché des millions d’enfants de se rendre en classe dans les grandes villes du pays. Cela a trop duré. Des voix s'élèvent pour fustiger l’irresponsabilité des protagonistes.

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