Ravine Bois-de-Chêne /Construction anarchique

Bois-de-Chêne risque encore de tuer*...

A la faveur des crues de la Ravine Bois-de-Chêne, des tonnes d\'alluvions et de détritus se déversent sur Port-au-prince. Ce constat, indiquant la dégradation avancée de l\'environnement de la capitale et l\'absence d\'une politique publique de gestion des déchets solides, inquiête. Pourtant, bien que le curage de la ravine soit insdispensable , le drame risque de frapper des compatriotes qui ont construits des maisons dans le lit même de la Ravine Bois-de-Chêne . Une ravine associée à la dévastation dans le mémoire collective des vieux port-au-princiens.

Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
Par Roberson Alphonse robersonalphonse@yahoo.fr
16 août 2005 | Lecture : 4 min.
La Ravine Bois-de-Chène doit son existence aux phénomènes géologiques liés au relief. Un processus géologique relativement long pendant lequel en effet l \'eau des averses, s\'est frayée un passage, un lit . Dans un contexte d\'environnement totalement dégradé par la coupe systématique des arbres, surtout dans les bassins versants, le potentiel destructeur de cette ravine a sensiblement augmenté. De son origine à proximité du bassin versant du Morne Calvaire, le Bois-de-Chêne se renforce au niveau de Juvénat par d\'autres affluents venant
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