Situation de terreur à La Saline : le pouvoir et l’opposition indexés dans le rapport de FJKL

Le 13 novembre 2018 à La Saline, il n’y a pas eu que des morts dans le carnage orchestré par des groupes armés. Il y a eu aussi des cas de disparition forcée, de pillage, de vol, viol et déplacés internes, signalés dans le rapport préliminaire de la Fondasyon Je Klere, qui souligne avoir dépêché ses enquêteurs qui ont pu se renseigner auprès des résidents de la zone, des commerçants, tout comme des responsables de la Police nationale d’Haïti. Pour la Fondation, ce massacre « résulte de l’incapacité de l’État à garantir la sécurité sur l’ensemble du territoire national ».

Worlgenson Noël
04 déc. 2018 — Lecture : 5 min.

« Entre 15 et 25 morts. Au moins 6 femmes ont été violées. Plus de 15 maisons pillées et des milliers de citoyens déplacés, contre leur gré, vers d’autres horizons », révèle la Fondasyon Je Klere dans son rapport préliminaire d’enquête, paraphé depuis le 16 novembre 2018, sur le massacre au quartier populaire dénommé La Saline. À en croire le rapport de la Fondation, le carnage orchestré le 13 novembre à La Saline est le résultat d’un conflit, vieux de plusieurs années, opposant « des groupes rivaux » qui cherchent à exercer leur plein co

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