On connaît la chanson populaire : « Jakomèl la, ki genyen Leta, genyen Leta, Mini Zaka, nanpwen jistis o… peyi yo pou yo, ya f… fè sa yo vle ». Je suis frappé par le nombre de poèmes, la plupart en créole, publiés ces dernières années qui interpellent directement l’État ou le nomment en tant qu’entité fautive, criminelle, corrompue ou indifférente. Jacques Adler Jean-Pierre, inéma Jeudi, David Jean, Martenson Métayer (deux recueils cette année à Livres en folie) et d’autres. Il y a sans doute une étude à mener sur cette évolution thématique.