Amer café de Roger Edmond

Déjà, à observer la place de l'adjectif, le lecteur devrait commencer à s'interroger sur le sens profond du discours.

Joseph Ferdinand
09 sept. 2014 — Lecture : 4 min.
Déjà, à observer la place de l'adjectif, le lecteur devrait commencer à s'interroger sur le sens profond du discours. Vers quelle fin la quête de l'écriture va-t-elle nous faire dériver? Quel désastre s'annonce sous le couvert de la fiction avec ce qualificatif doublement lugubre, d'une part de par sa présence même dans le titre et de l'autre la prééminence que ce glissement syntaxique lui confère? Tout le monde connaît le goût d'une bonne tasse de café amer, c'est-à-dire encore privé de sa ration de sucre. Il y en a beaucoup qui le préfèrent

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