BINUH/Elections/Réformes constitutionnelles

« Une nouvelle Constitution n’aura de légitimité que si elle est acceptée par la société haïtienne dans son ensemble », selon Helen La Lime

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Haïti continue de croire que la réforme constitutionnelle demeure une priorité pour Haïti. Cependant, Helen La Lime nuance en indiquant qu’« une nouvelle constitution n’aura de légitimité que si elle est acceptée par la société haïtienne dans son ensemble ». Dans un entretien par écrit accordé à Le Nouvelliste, la cheffe du BINUH estime qu’ « un processus de réforme devra refléter un consensus viable sur le long terme, adapté à la réalité politique, sociale et économique d’Haïti ». Interrogée sur des critiques qui laissent croire qu’elle soutient le président de la République, Helen La Lime esquive. Le journal vous propose une première partie de ce long entretien.

Robenson Geffrard
Par Robenson Geffrard
06 juil. 2020 | Lecture : 9 min.

Le Nouvelliste : Dans un texte publié le 15 juin 2020, le Bureau intégré des Nations unies en Haïti lance un appel pour une entente politique en vue d'aboutir à une réforme constitutionnelle profonde. Le BINUH compte-t-il mettre ses bons offices à la disposition des acteurs ?

Helen La Lime : Avant de répondre à votre question, j’aimerais souligner deux points qui retiennent toute mon attention depuis mon arrivée en Haïti et qui m’ont toujours interpellée en tant que représentante du secrétaire général. Premièrement

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