Georges Anglade, ministre des Travaux publics, Transports et Communication au retour de la démocratie en 1995, fort de son expérience de géographe et d’homme de terrain, lança un jour l’idée qu’il était nécessaire que nos sentiers, ces sillons creusés par le passage répété des hommes et des femmes allant à pied d’un point à l’autre du territoire, permettent à deux bourriques de se croiser sans peine.
La bonne société de Port-au-Prince passa une semaine à rire de l'idée et de la compréhension que le ministre des Travaux publics a