Une boîte de nuit à Calcutta, un récit de longues pérégrinations

Makenzy Orcel et Nicolas Idier, deux jeunes voix des littératures haïtienne et française, offrent un récit de confidences et d’interminables voyages à travers 292 pages de lecture. Oscillant entre poésie, essai et roman, leur œuvre d’une grande sensibilité s’inscrit dans la mémoire des lieux, - et des non-lieux – au-delà des limites physiques érigées et des barrières sociales établies.

Eunice Eliazar
Par Eunice Eliazar
21 août 2019 | Lecture : 4 min.

On a toujours besoin de nommer les choses de ce monde. Sans vouloir raviver les malheurs du monde, car comme Albert Camus l’écrivait : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », « Une boîte de nuit à Calcutta », coécrit par l'Haïtien Makenzy Orcel et le Français Nicolas Idier,  naît d’une amitié sincère et d'un travail d’écriture minutieux. Par le rythme de la vie réelle, de ses sarcasmes et des drames du quotidien, les deux auteurs se rapprochent, se rassurent et s’exhortent quand il l

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