Quelques jours après le redémarrage de la contestation anti-Jovenel Moïse, Port-au-Prince donne l’image d’une ville en guerre. Les entreprises qui sont sur le parcours des manifestations fonctionnent avec leurs rideaux à moitié baissés. Les automobilistes, les piétons et marchands qui occupent les trottoirs des rues que les manifestants sillonnent sont prudents comme des serpents. Pour mieux dire, le cœur de Port-au-Prince et ses environs est en permanence sur le qui-vive.
Personne ne peut prédire quand la paix va retourner