À l’entrée des ateliers Aris-Desrosiers, on est accueilli par des sonorités équestres ou mécaniques des machines à coudre électriques lancées à toute allure. Une douzaine de jeunes gens environ appuient à fond sur la pédale, actionnant la manivelle, pour arranger les pièces. Ce concert de frottements et de cliquetis débouche sur la production d’une centaine de sacs à dos par jour, réalisés à partir de sachets d’eau et de tissus. Le plastique est donc la matière première de cette jeune entreprise en pleine expansion. Les sachets d