Si le Conseil des ministres, réalisé jeudi exceptionnellement au Palais national, a permis à l’exécutif d’annoncer certaines mesures visant l’organisation des élections, la question demeure encore floue au Conseil électoral.

Trois événements en une seule journée pour le Conseil présidentiel et la Primature.

Avant d’être sommés par les États-Unis de présenter un calendrier pour les élections, le coordonnateur du CPT avait déjà évoqué l’idée des élections sans fixer de date.

Si dans son allocution jeudi dernier à la 80^e Assemblée générale de l’ONU le coordonnateur du Conseil présidentiel a parlé d’avancées dans les préparatifs pour la réalisation des élections dans le pays, à aucun moment dans son discours Laurent Saint-Cyr n’a évoqué le projet de nouvelle Constitution et le référendum.

Si le coordonnateur du Conseil présidentiel de transition affirme que le CPT a entamé un processus de dialogue avec différents secteurs de la vie nationale pour éviter un vide au pays à l’approche du 7 février 2026, plusieurs responsables d’organisations politiques et de la société civile ayant désigné des membres au CPT, contactés par Le Nouvelliste, soutiennent qu’ils n’ont eu aucun contact avec le CPT.

Lors de son intervention mercredi à la tribune des Nations unies, le président dominicain a défendu le droit de son pays de protéger ses frontières avec Haïti et la déportation des ressortissants haïtiens.

À trois mois de la fin de l’année, ni le Conseil électoral provisoire ni le Conseil présidentiel ne sont encore en mesure de fixer une date pour l’organisation du référendum et des élections.

Le nouveau Code pénal et le Code de procédure pénale entreront en vigueur le 24 décembre 2025.

Depuis son accession à la tête du Conseil présidentiel de transition le 7 août dernier, Laurent Saint-Cyr multiplie les réunions du Conseils des ministres.