A Jacques Roche

Quo vadis domine

Ils ont tué ton corps Mais ton esprit est inaccessible A leur ignorance, à leur violence Ton rêve comme la fumée Montera jusqu'aux cieux Pour crier justice Qui étais-tu ? Un journaliste, un intellectuel, un poète, un écrivain Eux qui sont-ils ? Des assassins, des parias, des hommes de mains Soldat de la liberté ! Garde à vous Pour le pays, tu fus un fils Prêchant l'unité A tes frères désunis Guitare désaccordée Dans l'orchestrer philharmonique de l'injustice Tu es tombé Sous les mitrailles des colos bêkêkê Cette lueur qui a lui dans tes yeux Restera toujours vivante Pénètrera au fond des ténèbres de l'ignorance Et apportera enfin l'espoir aux déshérités De même qu'on ne peut tuer un rêve Ta mort n'est pas vaine Christ fut crucifié Tu es immolé, sacrifié Sur le golgotha de l'insécurité Pour ressusciter la jeunesse d'Haïti.

Lucie Célestin André
21/07/05
Par Lucie Célestin André 21/07/05
01 août 2005 | Lecture : 1 min.
Ils ont tué ton corps Mais ton esprit est inaccessible A leur ignorance, à leur violence Ton rêve comme la fumée Montera jusqu'aux cieux Pour crier justice Qui étais-tu ? Un journaliste, un intellectuel, un poète, un écrivain Eux qui sont-ils ? Des assassins, des parias, des hommes de mains Soldat de la liberté ! Garde à vous Pour le pays, tu fus un fils Prêchant l'unité A tes frères désunis Guitare désaccordée Dans l'orchestrer philharmonique de l'injustice Tu es tombé Sous les mitrailles des colos bêkêkê Cette lueur qu
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