Celui ou celle qui s’enferme dans sa tour d’ivoire ignore les « dures réalités économiques d’Haïti », pour reprendre le titre de mon livre. Tout est dur, en effet. Les gens sont happés par les exigences du quotidien et, pour répéter le chroniqueur John Chéry, « le quotidien n’attend pas ».
Les petites gens, les catégories « économiquement faibles » vivent au jour le jour. Il suffit de les côtoyer pour se convaincre de « l’échec des élites ». Leur part de responsabilité dans la débâcle est grande. De temps à autre, une voix s’élève pour