C’était l’hiver. C’était le printemps. À Paris, les températures étaient le plus souvent en dessous de zéro – nous avons même eu droit à quelques flocons. À Muret, le soleil montrerait des rayons timides, qui gagneraient en assurance au bout du séjour.
Vendredi 16 mars, en sortant de l’aéroport d’Orly, avec seulement une veste par-dessus ma chemise, le froid ne me semble pas encore insupportable. Mon chauffeur de taxi, Guyanais, me demande tout de suite si je suis Haïtien. L’a-t-il deviné grâce à mon accent, ou plutôt mon bracelet