Epidémie/Choléra/Mirebalais

Sur les traces du premier décès

Rosemond Lorimé, 21 ans, mort le 17 octobre dernier, est le premier « décès hospitalier » de choléra à Mirebalais. Il vivait à Meye, à moins de deux cents mètres du « Camp Annapur », campement des casques bleus népalais, où officiellement on n'a pas trouvé de trace du vibrion cholérique de souche asiatique responsable du décès de trente autres personnes et l'hospitalisation de 1 672 autres dans les environs.

Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
Par Roberson Alphonse ralphonse@lenouvelliste.com
03 nov. 2010 | Lecture : 6 min.
« C'est là ! » Les sourcils foncés, une femme aux vêtements délavés pointe à l'attention d'un homme le « Camp Annapur » des casques bleus népalais à Meye, une localité de Mirebalais. « C'est là, je vous dis !», insiste-t-elle avant de disparaître au milieu d'un champ sous le soleil luisant du mardi 2 novembre 2010. Curiosité du quidam et des médias suite au décès à Mirebalais et dans ses environs de plus de trente personnes et à l'hospitalisation d'un millier d'autres contaminées depuis le début du mois d'octobre par le vibrion cholérique,
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