« Les fauves rugissent surtout à l’aube » (Imprimerie Média Texte, 2018) d’Alex Laguerre hausse le ton. À la manière de Makenzy Orcel, « Les Immortelles », invité d’honneur à Livres en folie l’an dernier, Alex donne, lui aussi, la parole à une femme. Une jeune femme. Une voix féminine qui raconte. Une narratrice, Élodie Clémenceau. Un nom qui vient de loin. Un nom de la contrée Bouc-Champagne qui a su faire la part des choses, en quittant son village, pour venir s’installer à Port-au-Prince. Pour trouver une place au soleil. Se fair