Des rapports accablants sur Haïti ne manquent pas. Gonflés de qualificatifs, d'épithètes, ils jettent souvent une lumière crue sur nos travers, nos problèmes de gouvernance et la corruption systématisée, gangrène de rêve, dévoreuse d'espoir. Sèchement, comme pour perpétuer la radioscopie de nos malheurs, les services de Hillary Clinton, au Département d'Etat américain, dans le rapport 2011 sur les droits de l'homme, indexent : Haïti est un pays corrompu.
Rien de nouveau sous le soleil. Haïti, le mauvais élève de la classe, est presque indi