La grève des greffiers et des huissiers qui paralyse l’ensemble des cours et tribunaux du pays depuis le 3 juillet 2017 continue de prouver que le pays est loin de disposer d’un organe d’administration, de contrôle et de discipline au sein du pouvoir judiciaire. Ironie du sort, c’est en partie l’article premier de la loi créant le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), depuis l’année 2007.
Ce qui explique que le CSPJ dispose d’un instrument lui permettant d’assurer la gestion du personnel du pouvoir judiciaire, d’appliquer la régle