« Il faut passer à une vitesse supérieure »
14 Jul 2010
Rarement diplomate aura été si tranquillement cinglant. L'ambassadeur français en Haïti, Didier Le Bret, comprend les raisons de la lenteur de la mise en route de la reconstruction. Pour avoir été là avant le séisme, et vu le déploiement des uns et des autres pour porter secours, il analyse avec acuité les failles de la Communauté internationale qui tient des réunions sur le cas d'Haïti en anglais, par exemple, ou l'incapacité du gouvernement haïtien à prendre certaines décisions cruciales. Six mois après le tremblement de terre, les mots de l'ambassadeur Le Bret font sens. Première partie d'une interview sans langue de bois.