Justice/Insécurité

Qui remportera le pari au Bicentenaire ?

Cette fin de semaine, des autorités semblent réaliser un task-force afin de faciliter la reprise des activités au Bicentenaire où entreprises privées et institutions publiques ont été obligées de fermer leurs portes bien avant la paralysie totale des activités dans le pays au début du mois de septembre. L’insécurité qui y règne est devenue, non une échappatoire, mais une situation à laquelle sont exposés notamment les usagers et employés du palais de Justice, du Parlement haïtien, de la Primature. Même les agents des forces de l’ordre, qui sont obligés parfois de battre en retraite. Les récentes déclarations de certaines autorités du pays laissent poindre l'espoir à l'horizon, d'autres disent manifester une velleité de rétablir l'ordre.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
29 nov. 2019 | Lecture : 4 min.

« J’ai déjà demandé aux responsables du SNGRS de s'activer pour nettoyer l'entrée du palais de Justice. Nous sommes aussi en contact permanent avec les autorités policières car l'espace du tribunal doit être sécurisé. J'espère qu'il n'y aura pas de tirs.» C’est par ces mots que Bernard Saint-Vil, doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, avait expliqué les démarches entreprises pour favoriser l’ouverture du tribunal. Le palais de Justice - où sont logés le tribunal, le parquet, la cour d’appel et le barreau d

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