« Avant le coucher du soleil, il me faut les trois oranges manquantes, sinon je fais disparaître ta main droite », déclare, la rage au cœur, cette méchante femme que Ti Bélo appelle marraine. Comme dans « Sentaniz » de Maurice Sixto, ce petit garçon crevant de faim est un restavèk. Esclave humilié, offensé, avili, il est traité comme des bêtes de somme. Ces petits êtres sans défense, comme l’enfant qui fait l’objet de ce conte, font l’affaire de certaines familles haïtiennes de la capitale.
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