Il y a de cela, six ans, qu’une idée apparemment folklorique de faire transporter, à bras d’homme et de femme, un tronc d’arbre d’acajou pesant 500 kilos sur 738 km de distance (de la commune Les Irois à la ville de Ouanaminthe) a surpris la population haïtienne. Cette idée s’était donc matérialisée dans le mouvement appelé «?Kita Nago?». Il visait à transmuter le sens du terme qui, en créole haïtien, signifie «?rester sur place?» pour incarner le pouvoir d’agir et de changer positivement le social : «?exprimer de préférence une volonté d