En Haïti les nuits sont plus courtes qu’ailleurs tant les heures creuses grèvent le sommeil et ne nous laissent que peu d’instant de récupération des fatigues de la journée. Les préoccupations du moment et les soucis du lendemain remplissent si bien notre couche qu’ils nous étreignent et nous enlacent encore mieux que ne saurait le faire la plus tendre des âmes sœurs.
Et quand à un moment avancé de la nuit les minutes s’égrainent en pure perte de temps et d’énergie dans une douce somnolence et que les paupières s’alourdissent après d