Je ne cherche pas à savoir pourquoi le philosophe de Sinope, muni d’une lanterne allumée en plein midi, s'appliquait à chercher un homme. Je me refuse à le savoir. Mais ce que je sais, c’est que le sage de la Grèce antique a sillonné en vain toute la ville d’Athènes. Je sais qu’il n’a pas su découvrir, parmi les « ombres » de sa génération, peut-être en crise de personnalité, un homme distingué et digne de ce nom.
Je m’étais moi aussi appliqué à chercher un homme et, contrairement à Diogène, le succès a finalement couronné ma chère et