La manifestation suivie d’actes de violence perpétrés à Delmas et au centre-ville de Port-au-Prince, hier mardi, par des jeunes qui contestent le vote de la loi de finances, à l’appel de Pitit Dessalines, constitue le premier mouvement d’envergure qui a perturbé les activités dans l’aire métropolitaine depuis l’accession au pouvoir de Jovenel Moïse. Créant la panique dans toutes les agglomérations urbaines de Port-au-Prince, la manifestation violente de mardi met à nu les faiblesses des actions coordonnées et planifiées de la Police national