Lefranc Joseph
En écrivant ceci, j’éprouve un peu d’inconfort et, dans une certaine mesure,un sentiment d’imposture. N’étant pas au pays, je suis peut-être parmi les membres de la Faculté des sciences humaines (FASCH) les moins directement affectés par la situation pour le moins désespérante qui règne dans l’espace où sol lucet omnibus [1]. En même temps, en tant qu’ancien étudiant, et professeur à la FASCH, mais aussi en tant que citoyen haïtien, je me sens poussé par l’obligation de participer au plaidoyer pour la réouverture de la faculté