Face à la réalité, il y a deux attitudes romanesques, deux sortes de romanciers habituellement :
- Ceux qui, déambulant dans le paysage humain et social, se contentent de promener leur regard et leur livre-miroir tout le long du chemin, pour en donner un reflet sans complaisance. Ce sont depuis Stendhal, Balzac, Flaubert, Zola, Maupassant et leurs épigones, des «Réalistes» et « Naturalistes» ; attachés depuis près de deux cents ans, à la description photographique, sans pitié aucune, des aspects les plus sordides, les plus désespérés