Gary Victor | Roman | Mémoire d’encrier

Masi, monter à genoux, descendre debout

Dans son plus récent roman, d’un humour féroce, Gary Victor baisse le froc de l’élite haïtienne en racontant l’ascension politique et la chute morale de Dieuseul Lapénuri, homme médiocre et vaguement homophobe, nommé ministre aux Valeurs morales de la République, qui doit se prononcer sur la tenue ou non du premier festival gai et lesbien de Port-au-Prince.

Chantal Guy, La Presse, Montréal
Par Chantal Guy, La Presse, Montréal
10 mai 2018 | Lecture : 6 min.

Dans son plus récent roman, d’un humour féroce, Gary Victor baisse le froc de l’élite haïtienne en racontant l’ascension politique et la chute morale de Dieuseul Lapénuri, homme médiocre et vaguement homophobe, nommé ministre aux Valeurs morales de la République, qui doit se prononcer sur la tenue ou non du premier festival gai et lesbien de Port-au-Prince. Disons que son livre Masi a tout pour faire scandale en Haïti.

On dit souvent de lui qu’il est comme un Stephen King ou un Patrick Senécal haïtien. Mais il n’y a qu’un seul Gary

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