Camp de fortune/Besoins/Handicapés

Huit ans après, les effets du séisme mettent à genoux les personnes handicapées

Les séquelles douloureuses du tremblement de terre du 12 janvier 2010 se font encore sentir dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Occupé en grande partie par des personnes à mobilité réduite et des sourds-muets, le camp de fortune « La Piste », situé à Delmas 2, illustre la vulnérabilité des personnes handicapées face au manque d’assistances sociales et aux inadaptations infrastructurelles du pays.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
09 mai 2018 | Lecture : 3 min.

10 h 45. Mercredi 25 avril. Au camp « La Piste », l’un des 26 sites encore existant huit ans après le meurtrier séisme de janvier 2010, plus d’un millier de personnes habitent dans des bicoques construits principalement en plywood. Les habitants du camp ont remodelé les tentes, les ont agrandies pour pouvoir les louer. Une pratique qui entraîne par conséquent la promiscuité. L’espace est silencieux comme un cimetière. Toutefois, un vieillard, une dame et trois autres personnes à mobilité réduite causent à l’ombre d’un olivier. Ce sont des no

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