Une année d\'espoir gâchée et de promesses non tenues

Débutée dans une atmosphère de tension générée par une crise politique datant de 2000, l\'année (2004) du Bicentenaire de l\'indépendance que chacun entrevoyait comme l\'année de la fierté retrouvée, aura laissé, au contraire, un arrière-goût très désagréable de désillusion et d\'échec à tous les niveaux. Sur le plan économique, on est tous unanimes à admettre que jamais en 200 ans d\'histoire, le pays n\'a offert une telle image de pauvreté et de désespoir. Le seul réconfort auquel peut s\'aggripper l\'Haïtien d\'aujourd\'hui demeure le fait qu\'il nous est impossible de descendre encore plus bas que nous le sommes. Donc, on ne peut qu\'espérer mieux.

                                                    Cyprien L. Gary
Par Cyprien L. Gary
30 déc. 2004 | Lecture : 5 min.
Rien n\'a changé dans le paysage socio-économique du pays, à en observer les différents indicateurs depuis les premiers jours de cette année 2004. Le climat de crise et d\'insécurité permanentes installé dans le pays depuis le déclenchement de la campagne anti-lavalas au cours de l\'année 2003 et les échauffourées politiques qui ont conduit au départ de Jean-Bertrand Aristide du pouvoir en février dernier, n\'ont pas été propices à l\'investissement ni à la production nationale, voire à la croissance. Beaucoup d\'entreprises (formelles e
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.