Je n’ai pas lu la version espagnole de « Le vieux qui lisait des romans d’amour » de Luis Sepúlveda, mais la traduction française de François Maspero, parue aux Editions Métailié en 1992, est un réel délice pour des pupilles mangeuses de pages. Tout, vraiment tout dans ce livre – la présentation de Pierre Lepape, les notes de l’auteur, l’œuvre elle-même – fait saliver.
Mais des deux notes, l'une a particulièrement retenu mon attention et m’a donné des frissons. Je cite : «Au moment même où, à Oviedo, les jurés qui allaient décerner à