"Mòn nan pa bon, m oblige ale", déclare à voix basse une jeune dame aux passants qui voulaient se renseigner sur la situation de violence à Gran Ravin. En compagnie de deux amies, valise en main, cette dame rencontrée à côté de l'église Sainte Bernadette (Martissant 1) n'a pas voulu continuer la conversation. Fuyant, comme des centaines d'autres riverains, cette violence armée dans les zones pré-citées, elle s'est plongée dans un mutisme absolu par crainte de se faire soupçonner par des proches des bandits.
Il est pour l'instant difficile d