Le Nouvelliste (L.N.) : Les Éditions Hervé Chopin à Paris viennent de publier « Fillette Lalo », ouvrage écrit à quatre mains. Les fillettes lalo étaient ces femmes makoutes féroces de la dictature des Duvalier. En quoi cette histoire d’Haïti traversée par l’horreur a-t-elle interpelé l’ethnologue martiniquais que vous êtes ?
Gerry L’Étang (G.L.) : C’est l’anti-duvaliériste Louis « Routo » Roy qui, réfugié un temps en Martinique, qui m’a parlé pour la première fois, il y a 34 ans, d’une filllette lalo : Mme Adolphe. Quand le docteur R