Quand la CSCCA met les doigts sur des projets mal exécutés par l’État

Entre projets mal étudiés, chantiers remis en retard, paiement dépassant largement le niveau d'avancement des travaux, l'État, négligent, se fait plumer. Avec un grand sourire. Sans souci de tenir la liste noire de ces contractants inefficients. La CSC CA fait un petit inventaire déroutant sur l'usage, en mauvais père de famille, de l'argent public.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
15 juin 2018 | Lecture : 4 min.

La Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif a mis les doigts sur des investissements publics hautement inefficaces effectués par l'État. Entre autres, elle a épinglé, dans le rapport sur la situation financière du pays et sur l’efficacité des dépenses publiques de l’exercice 2016-2017 présenté le mardi 12 juin 2018, un chantier qui a fait couler beaucoup de salive : le projet de construction du marché de Fontamara. La construction, lancée il y a six ans, « s’est arrêtée depuis trois ans faute de financement par l’État. Cet

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.