Détention préventive prolongée

Pénitencier national : confidences de trois détenus

Réduire le taux de la détention préventive prolongée est l’une des priorités de l’actuel ministre de la Justice, Me Jean Roudy Aly. Il s’y attache tellement qu’il avait annoncé la couleur dans son discours d’installation. Dans le même ordre d’idées, des avocats du programme d’assistance légale (Jacques Méréus, Jusnel Jean et Vital Junior Dessources) se sont penchés sur ce dossier. Des avocats affectés au Programme d’assistance légale du barreau de Port-au-Prince ont visité, cette semaine, les locataires de Titanic T-7, de Admission « 2’» et de BRIC-13 qui leur ont fait des confidences. Ces hommes de loi ont découvert trois de ces cas qui méritent d'être dénoncés

Jean-Robert Fleury
Par Jean-Robert Fleury
14 juin 2018 | Lecture : 2 min.

Ils ont été au Pénitencier national où ils ont rencontré Céjour Bien-Aimé, Dériclès Dumé et Richard Auguste, alias Dayas, Wilton. Suite aux informations recueillies, ils ont appris qu’il y a des cas de détention à la prison qui remontent à 2006, 2009, pour ne citer que ces années-là. À la vérité, ce sont des cas qui devraient interpeller décideurs et acteurs du système.

Prenons le cas de Céjour Bien-Aimé. Il a été arrêté le 16 février 2009 pour vol à main armée. Bien-Aimé n’a jamais reçu de papier ni ordonnance de renvoi ni acte d’accu

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