Dimitri Devilmé. La première fois que j’ai entendu ce nom, j’étais à la Villa Moïra, dans les hauteurs de Pétion-Ville. L’artiste-peintre Margarette Sam réalisait sa première exposition. En admiration devant les tableaux de l’artiste, elle n’a pas hésité à me parler des cours de peinture qu’elle avait pris très tard, à la fin de sa cinquantaine, chez Jean René Cangé et Dimitri Devilmé. Outre ces professeurs qu’elle côtoyait de près, elle sentait en elle le souffle de ces grands maîtres : Jean-Pierre Théard, Serge Legagneur, Carel Blain, S