En début de semaine, lors de l’Assemblée nationale clôturant la première session de l’année législative, le président du Sénat, Joseph Lambert, a tiré à boulets rouges sur la corruption endémique qui gangrène nos administrations. Lambert a invité l’Etat haïtien à dépenser dans la transparence les deniers publics. Sans langue de bois, le parlementaire avait aussi dénoncé la classe des affaires qui, dit-il, traque des profits exorbitants et s’adonne impunément à la contrebande et à la fraude fiscale. Le discours de Joseph Lambert passe inaper