« Malgré la récente évolution des lois relatives à la liberté de la presse, les journalistes haïtiens sont toujours victimes d’un cruel manque de ressources financières, de l’absence de soutien de la part des institutions et d’un accès difficile à l’information. Certains subissent encore des intimidations et des agressions. Les médias privés, très liés aux intérêts de leurs actionnaires, peinent à exprimer leurs points de vue sans autocensure vu qu’en 2017 un projet de loi sur la diffamation a été voté au Sénat, prévoyant de lourdes sanctio