Migration

Moins nombreux, les Haïtiens continuent de s'envoler vers le Chili qui n'a pas changé ses règles d'admission

En franchissant l’imposante barrière grise de l’aérogare Guy Malary ce lundi matin, un constat s’impose. La forte affluence de la belle époque des départs massifs pour le Chili s’est considérablement réduite. Plus besoin de jouer des coudes ni à l’intérieur ni aux abords de l’aérogare. En effet, ailleurs qu’à l’aérogare Guy Malary, le processus d’enregistrement des passagers, une centaine et plus, et de leurs bagages passerait aisément pour celui de n’importe quel vol commercial normal à destination d’un pays quelconque.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
12 mars 2018 | Lecture : 4 min.

10h17. Pour ce premier jour ouvrable de la semaine, il n’y a pas les scènes habituelles de prise de photo dans la file d’attente des candidats au Chili, attendant docilement leur tour pour se faire enregistrer ni les grandes multitudes qui ont forcé l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), en début d’année, à les faire embarquer à l’aérogare Guy Malary en vue de décongestionner l’aéroport international Toussaint Louverture.

A l’origine de cette baisse de régime, la décision des autorités chiliennes de refouler en Haïti plus de 160 mig

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