Cela fait des années depuis que ses moindres mouvements sont scrutés tantôt par le citoyen lambda, tantôt par les plus fins observateurs. Soit vous l’aimez, soit vous le détestez. Joseph Lambert, ex-député, deux fois sénateur, n’indiffère pas. Cela semble être le propre de l’homme. Il a défendu avec opiniâtreté les années de René Préval. Il a soutenu Michel Martelly, peut-être pas avec la même énergie, mais avec la même audace, la même voix serpentine. Il s’est auto-proclamé l’ « animal politique ». Mais au Bicentenaire, des militants et aut