« Je me sens frustrée, découragée parfois, et j’ai le sentiment que j’ai perdu une année de ma vie. » Dara Ilan, étudiante en deuxième année de musique à l’Enarts a du mal à cacher sa frustration. Décolleté noir, dreads locks cachés sous un bonnet, la jeune fille, qui passe en grande partie ses journées à l’Enarts, s’apprête à rentrer chez elle ce soir-là. Seule étudiante en violon, le petit gabarit, qui rêve de devenir une excellente violoniste de jazz, vient à l’école pour s'exercer. « J’ai des documents et des notes, alors je viens ici po
La seule école nationale d’arts du pays fermée depuis bientôt un an
Un vent de découragement commence à emporter les rêves de beaucoup de jeunes qui souhaitent se former en musique, danse, théâtre et arts plastiques à l'Ecole nationale des arts (Enarts). Fermée depuis mars 2017, à la suite d'n mouvement de protestation enchlenché par des étudiants qui réclament de meilleures conditions d'apprentissage, l'école n'a toujours pas rouvert ses portes.